La ville intensifie la fauche tardive, une pratique consistant à réduire la fréquence des tontes pour préserver la biodiversité. Une action qui s’inscrit dans les objectifs de développement durable de la commune.

 

Depuis plus de dix ans, la ville pratique la fauche tardive qui consiste à réduire, sur des espaces définis, les fréquences de tontes. Cette pratique s’est intensifiée et touche désormais davantage de zones sur la commune ainsi que des sites plus visibles, notamment à proximité du centre-ville. Objectif : favoriser la biodiversité végétale et animale. La fauche tardive laisse en effet à la nature le temps de développer des écosystèmes viables pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux. Ainsi, la flore spontanée permet de protéger la microfaune et la nidification des oiseaux, mais aussi de diversifier la flore.

Une démarche volontaire et réfléchie
Autre avantage du fauchage tardif : économiser le carburant des tondeuses et redéployer les équipes du service parcs et jardins sur d’autres missions de gestion des espaces verts. Cette démarche, réfléchie et volontaire, ne doit donc pas être considérée comme un manque d’entretien de zones laissées à l’abandon mais, au contraire, comme une action en faveur de la biodiversité. La ville souhaite en effet, par cette pratique, changer le regard des habitants sur leur commune afin qu’ils la découvrent au naturel, et les sensibiliser à l’importance de la biodiversité. Cette démarche s’inscrit par ailleurs dans les actions de l’Agenda 21 de la ville, lancé en 2019 en faveur du développement durable.