A 13 ans, Yassa Diawara, basketteuse l’haÿssienne, a fait sa rentrée au Pôle Espoir Féminin d'Ile-de-France. Portrait d’un talent qui monte.
Compétitrice acharnée, la collégienne fait ses débuts à l’âge de 6 ans au sein du club l’haÿssien où elle se fait rapidement remarquer. Patrick Capoulade, responsable du pôle perfectionnement féminin et entraîneur au Cal-basket, garde de très bons souvenirs de la jeune joueuse dotée d’un sens du collectif rare pour son jeune âge. « Yassa était réservée mais très intelligente. Elle avait une volonté d'apprendre sans faille. Yassa dominait déjà en catégorie U9. Elle a donc été surclassée en catégorie U11 », confie l’entraîneur.
En 2019, Yassa Diawara remporte son premier titre avec l’AS Orly en devenant championne d’Ile-de-France U13 (11-12 ans). Des résultats qui lui ouvrent les portes du Pôle Espoir Féminin d'Ile-de-France, réunissant les joueuses les plus prometteuses. « Ce qui me plaît dans le basket, c’est de se battre de manière collective pour gagner des compétitions », confie-t-elle.
Au poste d’arrière, une position qui requiert endurance, vitesse et technique, son mètre 71 fait des ravages. Patrick Capoulade est confiant quant à son intégration au sein de la structure de haut niveau. « Yassa est une joueuse de basket complète, capable d’enchaîner les points mais également de défendre ardûment. ».
Objectif : Equipe de France
Depuis la rentrée de septembre, Yassa part la semaine au pôle à Ermont, dans le Val-d’Oise et rentre le vendredi soir au domicile familial, à Lallier. « J’ai vraiment beaucoup de chance d’être parmi les joueuses du Pôle Espoir. Nous y avons école le matin et entraînement l’après-midi. Je vais travailler très dur pour atteindre mes objectifs. » La basketteuse a un caractère humble mais cela ne l’empêche pas de viser haut. « Je souhaite entrer à l’INSEP, devenir basketteuse professionnelle et porter le maillot de l’équipe de France. »
Pas étonnant pour son ancien entraîneur, Patrick Capoulade, pour qui « sur le terrain, Yassa Diawara a une mentalité de battante. Perdre ne fait pas partie de son vocabulaire. ».
Mamadi Diawara, son père, qui fut présent pour chacun de ses entraînements à L’Haÿ, « espère qu’elle atteindra ses objectifs scolaires et entrera en équipe de France. C’est important pour moi de l’encourager et qu’elle sache que sa famille est présente pour elle. » A 13 ans, Yassa est promise à un bel avenir.